A la Fondation Source d’Eau Vive Jaillissante, le constat est que les jeunes dépendant de la drogue s’adonnent facilement aux jeux de sexe. Elle a alors inclus dans ses activités de prévention de la drogue, des sessions de sensibilisation sur ses conséquences au sein des établissements secondaires avec lesquels elle est partenariat pour des sessions de sensibilisation, d’écoute-conseil avec les jeunes élèves.
Les sessions de sensibilisation mettent l’accent sur la chasteté à travers des conseils avisés. A l’heure où malheureusement la drogue a été introduite dans les écoles, surtout au secondaire, avec son corolaire d’effets induits engendrant la sexualité précoce, les grossesses non-désirées ou non attendues, l’avortement et ses conséquences sur la santé des jeunes et sur leur spiritualité, ainsi que la prostitution des jeunes élèves, un besoin, celui de faire comprendre aux enfants que les études et la drogue sont à des pôles opposés est réel et impératif.
Des entretiens réalisés par la fondation dans les écoles parviennent à ébranler certains élèves ; ceux -ci reviennent s’ouvrir aux animateurs des sessions de sensibilisation de la fondation, avec des aveux qui donnent froid au dos, mais qui permettent d’en savoir davantage sur d’autres conséquences insoupçonnées jusqu’ici des effets néfastes de la drogue et de la prostitution sur certains membres de la famille. Parmi ces effets néfastes, par exemple, des cercles vicieux où sont entrainés les jeunes enfants (cas d’une jeune fille de 15 ans qui s’adonne à la consommation de la cocaïne, qui se prostitue et qui en manque se rabat sur ses frères pour des parties de sexe).
La lecture des gestionnaires de la Fondation Source d’Eau Vive jaillissante est celle-ci ; l’esprit mauvais prend possession de certains enfants qui vivent effectivement en véritables possédés ; ’une petite ouverture aura permis aux esprits diables de s’incruster dans la vie de ces enfants, pour ensuite les accuser devant Dieu.
A cette situation les gestionnaires opposent l’écoute et les conseils, pour amener les enfants à s’ouvrir, sans au préalable leur faire des remontrances. Cela se fait en créant
la confiance, en cherchant à savoir avec les jeunes concernés ce qui les y a conduits pour ensuite leur donner une réponse tactique comme alternative à leur addiction. Un exemple de réponse tactique est la suivante : « Si j’étais toi, je ferais ceci, je ferais comme ça » et ça marche, car très souvent, ils en viennent à se remettre en cause.
C’est un travail de longue haleine certes, mais qui s’avère utile et nécessaire, que les établissements d’études secondaires et d’autres structures qui reçoivent les jeunes devraient adopter pour le bien-être de ces jeunes et adolescents. La Fondation reste ouverte à cela.