LA FONDATION SOURCE D’EAU VIVE JAILLISSANTE : La santé mentale prise en charge

Elle a à cœur la santé mentale, pour laquelle elle mène des activités de prévention, et des actions curatives, mais elle s’inscrit aussi dans la quête du bien-être de l’homme en général. Elle, c’est  « la Fondation Source d’Eau Vive Jaillissante », une organisation de la société civile d’obédience chrétienne catholique (avec source  d’inspiration le sacré cœur de Jésus), et qui collabore avec la Commission Diocésaine de la Pastorale de la Santé.

Créée en 2012, son action en matière de santé mentale s’exprime à travers 3 centres comprenant :

  1. L’Observatoire Panafricain des addictions pour la Prévention et le Sevrage Toxicomaniaque (OPASTOX), cette unité gère les trois centres:

 Le  centre OPASTOX – Ste Marie MADELEINE DE PAZZI,  accueille les jeunes et adolescents et toutes personnes en situation difficile avec les stupéfiantes, qui souffrent de l’alcool, de la cigarette, de la drogue. Ils suivent la cure de la désintoxication et de sevrage,  la prise en charge psychosociale, psychologue, psychiatrique et spirituelle. Un programme de coaching pour le développement personnel est aussi mis en œuvre, pour amener les pensionnaires à avoir une meilleure connaissance d’eux-mêmes avec différentes thématiques.   Ils apprennent aussi à identifier et mieux comprendre leurs problèmes, et cela leur permet d’en faire le deuil du passer  afin d’améliorer leur santé et construire l’avenir..

  1. Le centre OPASTOX FORTDEM – Ste Mère TERESA,  qui est un Foyer de Résidence et de Thérapie pour Déments et Déficients Mentaux (construit  à Yamtenga). Ce foyer accueille des personnes en situation de démence totale, parlant seul sans arrêt, touchées  par les  évènements de guerre du pays et qui se retrouvent dans la rue. Aujourd’hui, un bon nombre de garçons et de filles qui sont passés par là y ont trouvé la guérison.
  1. Le Foyer de Miséricorde, de Résidence Temporaire dénommé Foyer Dominique NOTHOM – FOMIRET, qui sert à l’accueil et l’hébergement temporaire de toxicomanes sevrés pour les préparer à une réinsertion progressive dans leur famille respective. Ils suivent également des formations de leur choix ou reprennent la vie scolaire.

Comment les pensionnaires arrivent à la Fondation

C’est véritablement l’amour du prochain, le respect de la vie humaine, et une volonté d’aider l’autre qui guident les actions de la Fondation où les malades viennent de plusieurs manières et de diverses horizons. Benin – Cote d’Ivoire – Niger – Mali – USA HOUSTON etc.

Certains viennent par eux-mêmes, d’autres ayant perdu la volonté de prise de décision c’est la fondation qui va les récupérer à domicile avec la complicité des parents. Ou d’autres directement remis par les forces de sécurité publique suite à une arrestation.

D’autres sont référés par des parents qui appellent à l’aide. Il existe aussi des cas d’internement forcé pour ceux qui, ayant perdu leur conscience manifestent de la violence.

Il va sans dire qu’il s’agit de travailler avec des groupes de personnes en usant de beaucoup de délicatesse, de négociations, de flatteries et de surveillance très rapprochée. Les cas sont, en majorité, constitués de jeunes adolescents. On y trouve également de pensionnaires âgées.

Un travail réalisé sur les parents également

Très souvent, ce travail ne se limite pas aux pensionnaires, mais s’étend aussi aux parents.

Face à leurs progénitures en difficulté, les parents se retrouvent aussi dans le désespoir. Des parents fortunés estiment que leurs enfants ne devraient pas être traités d’une telle ou telle manière ; des parents démunis argumentent aussi dans les lamentations ; il est courant de voir toute la famille dans une situation d’inconfort total. Parfois, les parents n’arrivent pas à s’accorder sur les décisions à prendre. Les sentiments d’amour entrent aussi en ligne de compte, mais à la fondation, on leur explique qu’il faut savoir donner un amour équilibré à tous les enfants, et que ceux qui sont sous l’emprise  de l’esprit de la drogue sont ceux-là qui ont le plus besoin d’attention.

 Le Responsable Adjoint de la Fondation Mr. Didier DRAVIE ajoute : « La plupart des parents perdent tout équilibre, et ne savent plus quoi faire. Nous rencontrons des cas d’enfants qu’il faut aller chercher à cause de leur violence extrême. La douleur s’installe, la souffrance interne ronge les parents tous les jours. Et cette souffrance des parents ne favorise pas le rétablissement des enfants. Dieu dans sa parole nous dit ceci : «Venez a moi, vous tous qui etes fatigues et charges, je vous donnerai du repos. (mat 11.28)».

Nous sommes amenés à rencontrer le père et la mère pour discuter de ce problème d’amour qui est fondamental, une fois notre prise en charge terminée. Nous travaillons à ce qu’ils sachent comment faire pour que l’enfant ne se remette plus à consommer la drogue. Il faut savoir mettre la paix entre les parents et les enfants avant qu’ils ne repartent chez eux ».

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