Clôture de la Semaine missionnaire du malade à Paul VI
A l’occasion de la 32e Journée mondiale du malade observée à travers le monde, le message du Pape François souligne le fait que les malades sont des personnes qui
vivent déjà dans l’isolement ; et si une personne est déjà isolée dans sa maladie, il ne sied pas que les autres membres de la famille et la communauté enfoncent le clou en l’isolant davantage, au risque d’aggraver ses souffrances.
Que faire alors ? Une réponse a été fournie le 8 février dernier, par l’Abbé Vivien OUEDRAOGO à la célébration eucharistique de la Journée mondiale du malade à l’aumônerie de l’hôpital Saint Paul VI, qui, pour l’occasion, accueillait le Comité paroissial de la Pastorale de la Santé de la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de Tampouy composé des légionnaires, des groupes charismatiques, et de l’Association catholique des amis des malades (ACAM). En substance, l’Abbé disait ceci : Sans la santé, rien ne va. A l’hôpital, avec l’aide du personnel soignant, le malade peut espérer retrouver la santé et le soutien. Mais surtout, nous devons, tous ceux qui se retrouvent autour du malade, avoir les yeux levés vers le Seigneur, afin qu’il inspire les chercheurs, les médecins pour qu’ils puissent avoir les ressources pour bien soigner nos frères et sœurs malades, et que le Seigneur lui-même intervienne par sa grâce. Ne dit-il pas d’ailleurs, « Sans moi, Seigneur, vous ne pouvez rien faire. »
Cette célébration eucharistique qui avait pour but principal de supplier ardemment le Seigneur, afin que par Marie Notre Dame de Lourdes, il accorde à nos malades la santé et la force à tout le personnel soignant a aussi été l’occasion de rappeler que le Seigneur passe par plusieurs moyens pour donner la santé. Sont de ces moyens notamment le personnel soignant, les structures ayant un apostolat envers les malades, le miracle direct comme dans le cas de la phénicienne dont la persévérance a résulté en la guérison de sa fille par Jésus et sujet de l’évangile du jour en Mc7, 24-30.
Avec cela en tête, il sied de ne pas se laisser aller à l’incrédulité, quand bien même la maladie peut nous mettre hors de nous et même nous amener à insulter le Seigneur de toutes nos forces. L’on se retrouve déjà dans un processus de guérison si l’on sait accepter humblement sa condition et garder la foi et l’espérance que le Seigneur nous accordera la santé.
Tout comme l’aumônerie Saint Paul VI et la Paroisse Jean Marie Vianney, les autres paroisses ont observé la Semaine Missionnaire du Malade dans la prière en communauté, organisé des visites aux malades et fait des dons aux malades. Une réponse à l’invitation du responsable de la Commission diocésaine de la santé, l’Abbé François de Sales NARE qui veille à la bonne observation de la semaine du malade dans le Diocèse de Ouagadougou.